(Source La Dépêche du Midi)
«Un grand pas».
Conseillère départementale du canton de Villemur-sur-Tarn, Ghislaine Cabessut, également maire de Bouloc, a accueilli avec satisfaction l'approbation par le Département du financement d'une étude d'opportunité et de faisabilité d'un échangeur sur l'autoroute A 62 Toulouse-Montauban, dans le secteur de Fronton. L'idée n'est pas nouvelle. Elle avait déjà été portée par l'élue devant l'assemblée départementale en 2012, puis en 2015, à l'occasion de vœux.
Tout autour de l'agglomération toulousaine, les routes sont saturées. L'axe Toulouse-Montauban ne fait pas exception, bien au contraire. «Nous avons un territoire en pleine expansion mais avec un réseau routier qui n'évolue pas. Il manque de maillage. Le flux de voitures entre Montauban et Toulouse passe au milieu des communes, ce qui nous met en difficulté», expose Ghislaine Cabessut.
Dans ce contexte, un nouvel accès à l'autoroute offrirait une solution pour décongestionner et irriguer le secteur. Entre Eurocentre et Montauban, sur l'A 62, il n'existe pas d'échangeur.
Une décision de l'Etat
En approuvant la convention financière lors d'une session de novembre, l'assemblée départementale a dit «oui» au versement de 75 000 € pour financer cette étude. La communauté de communes du Frontonnais apportera également 75 000 € et Autoroutes du Sud de la France, qui mènera l'étude, 50 000 €. «Tous les financeurs ont validé», souligne l'élue.
Un tel échangeur est-il faisable ? Où précisément et pour quel montant ? Voilà ce que l'étude doit déterminer en examinant toutes les implications pour le réseau routier mais aussi en se penchant sur les enjeux d'aménagement du territoire, notamment la création d'emplois. Pour Ghislaine Cabessut, «il faut aller au-delà de l'échangeur. Il faut penser maillage jusqu'aux portes du Tarn.»
Mais l'étude ne signifie pas, à ce stade, que l'échangeur sera réalisé. «La poursuite du projet dépendra ensuite d'une décision de l'Etat», précise la délibération du conseil départemental. L'élue du canton envisage une durée d'un an à dix-huit mois pour l'étude de faisabilité. Mais, prudente, elle ne s'avance pas sur un planning de réalisation et n'envisage pas que l'infrastructure puisse voir le jour avant une dizaine d'années.